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French to Portuguese: L'inutilité, l'injustice suprême General field: Social Sciences Detailed field: Economics
Source text - French L'inutilité, injustice suprême
Paysans sans terre du Brésil, précaires d'Europe, habitants des bidonvilles
de Bombay, chômeurs, malades, réfugiés : notre époque a engendré une figure
tragique: «l'homme inutile», aussi bien aux autres qu'à ses propres yeux.
D
> Pierre-Noël Giraud
Professeur d'économie a Mines
PansTech et a l'université Pans-IX,
il est l'auteur de L'Homme mutile
Du bon usage de l'économie,
Odile Jacob, 2015
e Xi Jinping à Barack Obama,
les gouvernements, relayés
par le FMI et l'OCDE, s'alarment
désormais des inégalités
et prônent des croissances plus
«inclusives». La théorie du «ruissellement
» a vécu, tout comme, avant elle,
celle de lequilibre naturellement stable
des marchés financiers On redécouvre
l'ampleur des imperfections de marchés.
L'enrichissement des plus riches ne suffit
pas à sortir les plus pauvres de leurs
trappes de pauvrete, tandis que les inégalités
de revenus, qui se creusent partout,
nuisent à la sacro-sainte «croissance
» (par sous-consommation),
mettent en danger la stabilité financiere
(par endettement excessif) et même
entravent la mobilite sociale, I innova
lion et la sauvegarde de la planete'
Réduire les inégalités devient ainsi la
priorité officielle des gouvernements.
Reste à la mettre en oeuvre.
Superflus, ignorés, exclus
On pourrait commencer par s'interroger,
puisque les formes des inégalités sont
en réalité tres diverses, sur celles qu'il
conviendrait de réduire en priorité, celles
qui sont les plus «injustes». Ceci engage
nécessairement la définition de ce que
serait une societe « minimalement juste »
sur le plan économique, une réflexion
dans laquelle se sont illustres John Rawls
et Amart>a Sen, parmi bien d'autres A
mes yeux, la forme d'inégalité la plus
injuste est «l'inutilité» C'est l'existence
d'hommes et de femmes, de plus en plus
nombreux, qui sont nés ou sont devenus
mutiles aux autres et à eux-mêmes. Or,
nous a dit Rene Descaites: «C'est proprement
ne valoir rien que de n'être utile
Date : JAN 16
Périodicité : Mensuel
OJD : 31142
Page de l'article : p.30-31
Journaliste : Pierre-Noël Giraud
Page 2/2
Tous droits réservés à l'éditeur JACOB2 7892736400505
fl personne» (Discours de la methode) Ils
ne sont même pas surexploites, ils sont
superflus, inexploitables, surnuméraires,
ignores, rejetes, exclus et souvent hais
Aujourd'hui, les damnes de la Terre ne
sont plus les colonises et les surexploites,
ce sont les hommes et les femmes mu
ales Contrairement aux colonises et aux
prolétaires dont on avait fort besoin, les
autres peuvent tres bien s'en passer De la
a songer aux moyens de s en débarrasser,
il n y a qu'un petit pas
Qui sont-ils7 Dans les pays riches, les
chômeurs de longue duree et toutes
celles et ceux qui ne se présentent même
pas sur le marche du travail ou en ont ete
expulses trop tôt Ils survivent d'assistance
publique ou familiale Maîs aussi
tous ceux, que l'on appelle aux Etats Unis
des « working poors », qui enchaînent
de «petits boulots» intermittents ne
leur permettant en aucune façon de
progresser Ils parviennent difficile
ment a survivre par eux mêmes et ne
demandent ainsi rien aux autres, maîs
sont enfermes dans des trappes sans
espoir d'en sortir Ils sont des dizaines
de millions dans I OCDE Dans les pays
émergents et pauvres, ce sont les paysans
qui n'ont pas assez de terre et qui survivent
misérablement en quasi autarcie
Ce sont les habitants des bidonvilles qui
ne parviennent pas a survivre de petits
boulots dans le secteur informel et dont
un capital naturel tres degrade (eau
insalubre, fumées des foyers confines)
détruit la sante Eux aussi dépendent de
formes d'assistance familiale Ils sont
des centaines de millions Dans les pays
riches comme dans les plus pauvres, ce
qu'ils ont en commun, ce qui les carac
tense, c'est qu'ils sont enfermes dans des
trappes, pris dans des nasses dont ils ne
peuvent sortir malgre tous leurs efforts
Quand on est tombe dans l'inutilité, on
n'a en effet généralement acces a rien de
ce qui vous permettrait d'en sortir un
peu de credit, de formation, une bonne
sante, un minimum de relations
Adoptons le critere de justice econo
mique d'A Sen, qui en substance pose
que chacun doit avoir, tout au long de
sa vie, un minimum de «capacites», qui
sont des «libertés substantielles» Ce
minimum inclut I) la capacite d'accès a
une nourriture et aux soins qui procurent
au moins l'espérance de vie moyenne du
pays ou l'on vit et 2) la capacite, si on le
souhaite, de progresser pour obtenir la
vie «que l'on a raison de vouloir avoir»,
dit A Sen, ce qui suppose la liberte poli
tique, une formation initiale suffisante
et la capacite de I améliorer sans cesse,
et de maniere plus generale des capacites
«d'accès» au capital naturel et aux
autres Selon ce critere, il est clair que
l'ouverture des trappes d'inutilité, ou
précisément les gens restent enfermes
parce qu'ils n'ont pas le minimum de
«capacites» qui leur permettraient d'en
sortir par eux-mêmes, doit devenir la
priorité premiere de toute politique eco
nomique Et tout programme visant a
éradiquer l'inutilité devrait recueillir un
tres large consensus
Dessiner les grandes lignes de politiques
d'eradication de l'inutilité passe par
l'analyse de ses causes Les tensions
locales avec le capital naturel, que le
changement climatique va aggraver,
sont une des causes importantes d mu
tilite dans les pays pauvres et émergents
La globalisation des firmes, qui met en
concurrence implacable les territoires
du monde entier pour la localisation des
emplois que j'appelle < nomades», en est
une autre cause Les fluctuations economiques
engendrées par des krachs de la
finance de marche augmentent encore
le nombre d hommes tombant dans
I inutilité
Dans les soutes
des secteurs sédentaires
Tenons-nous en ici a la cause d'mutihte
qu'est la globalisation des firmes
Grâce a Internet et au container, la glo
bahsation des firmes a fait éclater les
chaînes de valeur des biens et services
Les firmes globales en localisent les
chaînons ou bon leur semble Au sem
de chaque territoire, on trouve donc
des emplois nomades, en compétition
avec d'autres emplois nomades dans le
monde entier, et des emplois sédentaires
Ces derniers ne sont en compétition que
localement et fournissent des biens et
services sédentaires a eux-mêmes et aux
nomades, qui soit les utilisent comme
moyens de production locaux de biens
nomades, soit les consomment Quant
aux hommes inutiles, ils apparaissent
«dans les soutes» des secteurs seden
taires Ils résultent de ce que les secteurs
sédentaires ne parviennent pas a les
employer A cela, deux types de causes
I) les nomades du territoire ne sont ni
assez nombreux ni assez riches et par
conséquent, la demande qu'ils adressent
aux sédentaires est trop faible, 2) les
biens et services sédentaires proposes
sont si peu attrayants que les détenteurs
d'emplois nomades se tournent vers des
biens nomades substituts Pour passer
une bonne soiree on peut en effet acheter
une pizza surgelée et regarder en VOD
un hlm d'Hollywood sur un ordinateur
Lenovo, ou aller dîner au bar a vm d a
côte, puis au theâtre avec des amis
La globalisation des firmes a engendre
une tres inégale repartition dans
le monde des emplois nomades sous
I effet de puissantes imperfections de
marche II y en a trop en Chine, dont la
croissance est excessivement tirée par
les exportations et pas assez par son
marche interieur, il n y en a dramati
quement pas assez en Afrique, tandis
que les Etats Unis et l'Europe en ont
trop perdus pour eviter une augmen
talion des inégalités de revenus entre
emplois nomades et sédentaires ainsi
que du nombre d'hommes inutiles Pour
corriger ces exces, deux impératifs se
présentent aujourd'hui d'une part, aug
menier le nombre d'emplois nomades
sur le territoire, d autre part, rendre plus
innovants, attractifs et moins chers les
biens et services sédentaires •
PlEME «OIL
GIRAUD
LHomme
INUTILE
POUR ALLER PLUS LOIN
• L'HOMME INUTILE
Du bon usage de I economie
Pierre Noel Giraud
Odile Jacob 2015
Une version plus longue de cet article est publiée
sur notre site, www scienceshumames com
Translation - Portuguese A inutilidade, suprema injustiça
Autor: Pierre – Noël Giraud, professor de Economia da Ecole de Mines ParisTech e da Universidade de Dauphine, é o autor de “O homem inútil. Da correta utilização da Economia” (Odile Jacob 2015).
Trabalhadores sem terra do Brasil, pessoas em condições precárias da Europa, habitantes das favelas em Bombaim, desempregados, doentes, refugiados: nossos tempos provocaram a aparição de uma figura trágica: o homem inútil, tanto para os outros como para si mesmo.
Artigo publicado na revista mensal “Sciences Humaines” – (França, páginas 30 – 31) – janeiro 2016
De XI Jinping a Barack Obama, os governos, secundados pelo FMI e a OCDE, agora se preocupam com as desigualdades e pregam crescimentos mais inclusivos. A teoria do “escoamento” tornou-se obsoleta, da mesma maneira como outrora foi o caso do equilíbrio naturalmente estável dos mercados financeiros. Redescobre-se a amplitude das imperfeiçoes de mercados. O enriquecimento dos mais ricos não é suficiente para retirar os mais pobres de seus alçapões, ao passo que as desigualdades de salários, que se acentuam em todos os lugares, prejudicam o sacrossanto “crescimento” (pelo subconsumo), colocam em perigo a estabilidade financeira (por causa do excessivo endividamento) e até entravam a mobilidade social, a inovação e, sobretudo, a salvaguarda do planeta! Reduzir as desigualdades, então, torna-se a prioridade oficial dos governos. Continua, entretanto, a questão da sua implementação.
Supérfluos, ignorados, excluídos
Poderia se começar por perguntar, visto que, em realidade, as formas de desigualdades são muito diversas, quais são as que convém reduzir prioritariamente as que são as mais “injustas”. Isto necessariamente supõe a definição do que seria uma “sociedade minimamente justa” sob o plano econômico e trata-se de uma reflexão na qual ilustraram-se John Rawls e Amartya Sen, entre muitos outros. Do meu ponto de vista, a forma mais injusta de desigualdade é a “inutilidade”. É a existência de homens e de mulheres, cada vez mais numerosos, que nasceram ou tornaram-se inúteis aos outros e a eles mesmos. Como nos disse René Descartes: “Não se vale propriamente nada, quando se é inútil a qualquer pessoa” (Discurso do método). Eles não são nem superexplorados, eles são supérfluos, inexploráveis, supranumerários, ignorados, rejeitados, excluídos e, muitas vezes, odiados. Hoje, os malditos da Terra não são mais os colonizados e os superexplorados, são os homens e as mulheres inúteis. Ao contrário dos colonizados e dos proletários, de quem muito se precisava, aqueles são perfeitamente dispensáveis. A partir daí imaginar as formas de se livrar deles é só um pequeno passo.
Quem são eles? Nos países ricos, são os desempregados de longa data e todos aqueles e aquelas que nem se apresentam ao mercado de trabalho ou dele foram expulsos cedo demais. Eles sobrevivem da assistência pública ou familiar. Mas também são todos aqueles que nos Estados Unidos são chamados de “working poors”, efetuando trabalhos ocasionais e mal pagos, sem poder progredir de qualquer maneira. Eles dificilmente sobrevivem pelos seus próprios meios e não pedem nada aos outros, mas são aprisionados em alçapões, com ausência de esperança de um dia sair deles. São dezenas de milhões no espaço da OCDE. Nos países emergentes e subdesenvolvidos, são os trabalhadores e agricultores que não possuem terra suficiente e que, miseravelmente, sobrevivem em quase autossuficiência. São os habitantes das favelas que não conseguem sobreviver dos trabalhos ocasionais do mercado informal e cujo capital natural muito degradado (agua salobra, fumaças em espaços confinados) destrói a saúde. Eles também dependem de formas de assistência familiar. São centenas de milhões. Nos países ricos como nos mais pobres, o que eles têm em comum, o que os identifica, é que eles estão confinados em armadilhas, apanhados em armações das quais, apesar dos esforços, eles não podem se desvencilhar. Quando se cai na inutilidade, geralmente não se tem acesso a nada que permitiria desfazer-se do impasse: um pouco de crédito, uma saúde boa, um mínimo de relações.
Adotemos o critério de justiça econômica de A. Sen, que substancialmente coloca que cada um deve ter, ao longo da sua vida, um mínimo de capacidades que são as “liberdades substanciais”. Este mínimo inclui: 1) capacidade de acesso a uma nutrição e aos cuidados que asseguram pelo menos uma esperança média de vida no país onde se vive; 2) capacidade, se desejada, de progredir para obter a vida “que se tem razão de querer viver”, diz A. Sen, e que supõe liberdade política, ensino suficiente e capacidade de melhorá-lo sem cessar, e, de maneira mais geral, as seguintes capacidades de acesso: ao capital natural e aos outros. Segundo este critério, está claro que a abertura das armadilhas de inutilidade, onde as pessoas precisamente ficam trancadas porque elas não possuem o mínimo de “capacidades” que lhes permitiriam de se libertarem por si próprias, deve se tornar a prioridade numero 1 de toda política econômica. E todo e qualquer programa visando erradicar a inutilidade deveria ser objeto de um amplo consenso.
Delinear as grandes linhas das políticas de erradicação da inutilidade passa pela análise das causas. As tensões locais com o capital natural, que a mudança climática vai agravar, são uma das importantes causas de inutilidade nos países pobres e emergentes. A globalização das empresas - que, para a localização dos empregos que eu chamo de “nômades”, colocam em concorrência implacável os territórios do mundo inteiro - é outra causa. As flutuações econômicas provocadas pelos colapsos da finança de mercado aumentam ainda o número de pessoas vítimas da inutilidade.
Nos porões dos setores sedentários
Concentremo-nos aqui à causa da inutilidade que é a mundialização das empresas. Graças à Internet e ao contêiner, a mundialização das empresas rompeu as cadeias de valor dos bens e serviços. As empresas globais localizam seus elos onde bem quiserem. Em cada território, então, encontram-se empregos nômades, em concorrência com outros empregos nômades do mundo inteiro, e empregos sedentários. Os sedentários encontram-se localmente em competição e eles fornecem bens e serviços a eles mesmos e aos nômades, que ou os utilizam como meios de produção locais de bens nômades ou os consomem. Quanto aos homens inúteis, eles aparecem “nos porões” dos setores sedentários. Eles são o resultado do que os setores sedentários não conseguem empregar. Para isso, dois tipos de causas: 1) os nômades do território não são suficientemente numerosos nem ricos, e, em consequência, a demanda formulada aos sedentários é muito fraca, 2) os bens e serviços sedentários propostos são tão pouco atraentes que os titulares de empregos nômades se dirigem aos bens nômades de substituição. Para passar uma noite agradável, a gente pode comprar uma pizza congelada e ver um filme de Hollywood on demand utilizando um computador Lenovo, ou ir jantar no restaurante vizinho e depois ir ao teatro com amigos.
A mundialização das empresas provocou no mundo uma repartição muito desigual dos empregos nômades por causa de poderosas imperfeições de mercado. Existem muitos desses empregos na China, cujo crescimento é puxado em excesso pelas exportações, em detrimento do mercado interior. Dramaticamente, eles quase não existem na África, enquanto que os Estados Unidos e a Europa os perderam em excesso, a fim de evitar um aumento das desigualdades de rendimentos entre os empregos nômades e sedentários, bem como do número de homens inúteis. Para corrigir esses excedentes, dois imperativos hoje se apresentam: de um lado, aumentar o número de empregos nômades no território e, de outro lado, tornar os bens e serviços sedentários mais atraentes, mais baratos e inová-los.
Saiba mais
L’HOMME INUTILE – Du bon usage de l’économie
Pierre-Noël Giraud
Odile Jacob, 2015
Uma versão mais longa deste artigo está publicada no site: www.scienceshumaines.com
Tradução: Martina Grasel Maigret
Portuguese to French: World Food Program - Brasil - Projeto Algodão 2018 General field: Science Detailed field: Environment & Ecology
Source text - Portuguese Programa de Parceira Brasil/PMA para a Promoção da Cooperação Sul-Sul
Alternativas de escoamento dos subprodutos do algodão e
culturas acessórias na África
Brasília, junho de 2017.
2
Identificação do Projeto
Título do Projeto: Alternativas de escoamento dos subprodutos do algodão e culturas acessórias
na África
Países: 4 países produtores de algodão na África
Vigência: de 1º de outubro de 2017 a 30 de setembro de 2021 (48 meses)
Fonte de Recursos: Governo brasileiro
Custo Estimado:
Governo brasileiro
Contrapartida do Instituto Brasileiro do Algodão
(IBA)
Total do Projeto
Instituição Coordenadora
Governo brasileiro, por meio da Agência Brasileira de Cooperação do Ministério das Relações
Exteriores (ABC/MRE).
Instituição Implementadora
Centro de Excelência contra a Fome do Programa Mundial de Alimentos (PMA)
João Almino
Diretor da Agência Brasileira de
Cooperação ABC/MRE
Brasília, _____ de ________________ de 2017.
Haroldo Rodrigues da Cunha
Presidente Executivo do Instituto
Brasileiro do Algodão
Brasília, _____ de ________________ de 2017.
Daniel Silva Balaban
Diretor do Centro de Excelência Contra a
Fome do Programa Mundial de Alimentos
Brasília, _____ de ________________ de 2017.
Resumo Executivo:
O presente projeto tem como objetivo, por meio da cooperação Sul-Sul, apoiar pequenos
produtores de algodão e instituições públicas no escoamento da produção dos subprodutos do
algodão (óleo, torta, etc.) e de produtos advindos da produção consorciada de algodão (milho,
sorgo, feijão etc.) com vistas a contribuir para o aumento de renda dos pequenos produtores e
para sua segurança alimentar e nutricional. As ações de cooperação com os países africanos serão
definidas a partir de três grandes eixos estratégicos. O projeto irá atuar de forma complementar
3
a outras iniciativas de cooperação Sul-Sul conduzidas pelo governo brasileiro no setor cotonicultor
na África como, por exemplo, os projetos Cotton-4 + Togo, Cotton Victoria e Cotton Shire
Zambeze. Especificamente, o projeto atuará em três grandes eixos: 1) Capacitação e apoio a
pequenos produtores de algodão na produção e comercialização dos subprodutos do algodão e
na comercialização das culturas consorciadas do algodão em mercados públicos e privados; 2)
Sensibilização e apoio técnico a órgãos públicos nos países parceiros responsáveis por agricultura
e compras institucionais com vistas a aumentar o uso dos subprodutos do algodão e das culturas
consorciadas em programas governamentais; 3) Promoção de intercâmbio regional sobre os
temas de interesse no âmbito do projeto.
4
GLOSSÁRIO
ABC/MRE Agência Brasileira de Cooperação do Ministério das Relações Exteriores
AIEA Agência Internacional de Energia Atômica
CONAB Companhia Nacional de Abastecimento
DFID Departamento para o Desenvolvimento Internacional
EMBRAPA Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária
EMATER Empresa de Assistência Técnica e Extensão Rural
FAO Organização das Nações Unidas para Alimentação e Agricultura
FNDE Fundo Nacional de Desenvolvimento da Educação
IBA Instituto Brasileiro do Algodão
MAPA Ministério da Agricultura, Pecuária e Abastecimento
MDS Ministério do Desenvolvimento Social
MOU Memorando de Entendimento
MRE Ministério das Relações Exteriores
ONU Organização das Nações Unidas
PAA Programa de Aquisição de Alimentos
PAA-Africa Purchase from Africans for Africa
PDDE Programa Dinheiro Direto na Escola
PMA Programa Mundial de Alimentos
PNAE Programa Nacional de Alimentação Escolar
P4P Purchase for Progress
PRONAF Programa Nacional de Fortalecimento da Agricultura Familiar
SEAD Secretaria Especial de Agricultura Familiar e do Desenvolvimento Agrário
da Casa Civil
UFOB Universidade Federal do Oeste da Bahia
UA União Africana
5
Índice
1. ANTECEDENTES E JUSTIFICATIVA ........................................................................................ 7
1.1 Marco Legal ................................................................................................................. 7
1.2 Contexto ...................................................................................................................... 8
1.2.1 Cooperação Sul-Sul .............................................................................................. 8
1.2.2 Produção de algodão na África .......................................................................... 12
1.2.3 Escopo da Cooperação ...................................................................................... 15
i. Algodão como ferramenta de Segurança Alimentar e Nutricional ............. 16
ii. Relevância para os programas de segurança alimentar e nutricional na África
22
1.3 Problema específico .................................................................................................. 23
1.4 Beneficiários .............................................................................................................. 24
2. COOPERAÇÃO TÉCNICA A SER COMPARTILHADA .............................................................. 25
2.1 Experiência Brasileira ................................................................................................ 25
2.1.1 Compras institucionais da agricultura familiar .................................................. 25
2.1.2 Assistência técnica, extensão rural e universitária ............................................ 27
2.1.3 Programa Nacional de Alimentação Escolar ...................................................... 28
2.2 Contribuição do Programa Mundial de Alimentos .................................................... 29
3. ESTRATÉGIA DE IMPLEMENTAÇÃO ....................................................................................... 32
3.1 Resultados esperados................................................................................................ 32
3.2 Identificação dos países produtores de algodão interessados em aderir à iniciativa 33
3.3 Elaboração dos projetos-país .................................................................................... 33
3.4 Implementação dos projetos-país e atividades de cooperação técnica Sul-Sul em uma ou
mais áreas pré-estabelecidas ............................................................................................ 35
6
3.Sistematização das experiências desenvolvidas no projeto ......................................... 36
4. MATRIZ LÓGICA .................................................................................................................... 37
5. PRESSUPOSTOS E ANÁLISE DE RISCO .................................................................................... 41
6. GERENCIAMENTO DO PROJETO ............................................................................................ 42
6.1 Gerenciamento ......................................................................................................... 42
6.2 Comitê Gestor ........................................................................................................... 42
6.3 Papéis e responsabilidades das partes ...................................................................... 42
6.4 Arranjos financeiros e cronograma de desembolsos ................................................ 45
7. MONITORAMENTO E AVALIAÇÃO ..................................................................................... 46
8. SUSTENTABILIDADE ........................................................................................................... 47
9. CRONOGRAMA ..................................................................................................................... 48
7
1. ANTECEDENTES E JUSTIFICATIVA
1.1 Marco Legal
1. Acordo Básico de Assistência Técnica com a Organização das Nações Unidas, suas
agências especializadas e a Agência Internacional de Energia Atômica (Rio de Janeiro, 29 de
dezembro de 1964);
2. Acordo Básico entre a República Federativa do Brasil e a Organização das Nações
Unidas para a Agricultura e a Alimentação (FAO) e o Programa Mundial de Alimentos relativo à
assistência alimentar (Brasília, fevereiro de 1987), e as alterações a esse acordo realizadas por
meio de trocas de cartas entre as Partes (Brasília, 9 de janeiro de 2008 e 6 de fevereiro de 2008);
3. Acordo de Assistência Técnica entre a República Federativa do Brasil e o Programa
Mundial de Alimentos das Nações Unidas, em conformidade com o Acordo Básico entre a
República Federativa do Brasil e as Nações Unidas, os seus Organismos Especializados e a AIEA,
para Promover os Programas de Alimentação Escolar (Roma, 15 de setembro de 2010);
4. Documento de Programa de Execução ou Programa de Execução para a promoção
da cooperação Sul-Sul de apoio ao Desenvolvimento Sustentável de Alimentação Escolar
celebrado entre o Governo brasileiro e o Programa Mundial de Alimentos (PMA) (29 de outubro
de 2010);
5. Protocolo de Intenções firmado entre o Instituto Brasileiro do Algodão (IBA) e o
Ministério das Relações Exteriores (MRE);
6. Memorando de Entendimento relativo ao Contencioso do Algodão (WT/DS267),
assinado pelo Ministério das Relações Exteriores (MRE), pelo Ministério da Agricultura, Pecuária e
Abastecimento (MAPA) e pelo Governo dos Estados Unidos da América (Washington, 1º de
outubro de 2014), sucessor do Memorando de Entendimento entre o Governo dos Estados Unidos
da América e o Governo da República Federativa do Brasil sobre um Fundo de Assistência Técnica
e Fortalecimento da Capacitação Relativo ao Contencioso do Algodão (WT/DS267) na Organização
Mundial do Comércio, assinado pelo Ministério das Relações Exteriores e o Instituto Brasileiro do
Algodão (Brasília, 20 de abril de 2010) e o Acordo-Quadro para Solução Mutuamente Acordada
para o Contencioso do Algodão (WT/DS267) na Organização Mundial do Comércio, assinado em
8
25 de junho de 2010., Seção IV, Artigo 2. Para fins de implementação desse projeto, serão
consideradas as seguintes alíneas:
“As atividades de assistência técnica e capacitação consistirão em:
c. Compra e uso de bens de capital;
d. Promoção do uso do algodão;
(...)
g. Treinamento e instrução de trabalhadores e empregadores;
h. Serviços de informação de mercado
(...)
l. Serviços de extensão relacionados às alíneas a a k acima.”
1.2 Contexto
1.2.1 Cooperação Sul-Sul
A cooperação técnica entre países em desenvolvimento, ou cooperação técnica Sul-Sul,
constitui um instrumento de política externa e um mecanismo auxiliar de promoção do
desenvolvimento socioeconômico dos países cooperantes. De fato, essa cooperação promove o
adensamento das relações políticas, econômicas e comerciais entre os países e enseja a
compartilhar conhecimentos e técnicas, em caráter não comercial. Para o Brasil, representa o
esforço brasileiro para aprimorar e compartilhar políticas em uma perspectiva de horizontalidade,
de aprendizagens recíprocas e, sobretudo, de compreensão da realidade social e de respeito à
soberania dos países parceiros.
Os avanços econômicos e sociais alcançados pelo Brasil, aliados a um maior protagonismo
de sua política externa, acarretaram a crescente visibilidade do país no cenário internacional
desde o início do novo milênio. No âmbito da cooperação internacional, as políticas sociais
brasileiras despertaram interesse de outros países em desenvolvimento, que passaram a
demandar cada vez mais o auxílio da cooperação brasileira na elaboração de programas
semelhantes para combater a fome e a miséria, entre outros temas. A partir de uma perspectiva
de cooperação para o desenvolvimento Sul-Sul Bilateral e Trilateral, pautada pela horizontalidade
das relações entre países, o Brasil assumiu maiores compromissos com países latino-americanos
e africanos em áreas como proteção e inclusão social, educação, saúde e agricultura. De acordo
9
com os relatórios oficiais da cooperação brasileira para o desenvolvimento internacional1, entre
2005 e 2010 os gastos do Governo federal nessa área passaram de R$384,2 milhões para R$1,6
bilhão ao ano.
Com vistas a potencializar a cooperação técnica Sul-Sul com países em desenvolvimento,
o Governo brasileiro, por meio da Agência Brasileira de Cooperação do Ministério das Relações
Exteriores (ABC/MRE), estabeleceu parcerias com organizações do sistema da Organização das
Nações Unidas (ONU). A parceria com o Programa Mundial de Alimentos teve início em 2007, com
o objetivo de apoiar o desenvolvimento de capacidades no âmbito dos programas de alimentação
escolar sustentáveis nos países em desenvolvimento da África, da Ásia e da América Latina e
Caribe. O estabelecimento da parceria permitiu aumentar os meios para que esses países possam,
a partir das trocas de experiências com o Brasil e com a expertise do PMA, desenvolver, aprimorar
e/ou consolidar os programas nacionais de alimentação escolar e outros programas de proteção
social, com ênfase em segurança alimentar e nutricional.
Em seguida, em 2011, o Governo brasileiro e o PMA firmaram parceria para o
estabelecimento do Centro de Excelência contra a Fome, um espaço global de promoção da
cooperação Sul-Sul para facilitar a disseminação de melhores práticas brasileiras em alimentação
escolar. Com sede em Brasília, o Centro de Excelência disponibiliza assistência a governos na
África, na Ásia e na América Latina nas áreas de alimentação escolar, nutrição e segurança
alimentar e nutricional, apoiando a criação e a implementação de uma nova geração de programas
de alimentação escolar sustentáveis e fomentando as capacidades nacionais para
desenvolvimento de programas que atendem às necessidades nutricionais das populações-alvo.
Busca servir como plataforma global de conhecimentos sobre alimentação e nutrição, com vistas
a garantir a segurança alimentar e nutricional, além de contribuir para a divulgação de boas
práticas e lições aprendidas nessas áreas, de modo a fortalecer as capacidades nacionais com
soluções sustentáveis.
1 SEA/PR; IPEA; MRE; ABC. Cooperação brasileira para o desenvolvimento internacional. Brasília: IPEA, 2013, 126 f.
http://www.ipea.gov.br/agencia/images/stories/PDFs/livros/livros/livro_cooperacao_brasileira_ed02a.pdf.
Acessado em 23 mar 2016.
10
O Centro de Excelência contra a Fome constitui um foro único para a promoção de
cooperação Sul-Sul, ao reunir a ampla experiência do PMA no combate à fome às políticas sociais
brasileiras, que apresentaram resultados importantes na redução da miséria e fome em um breve
espaço de tempo.
O exemplo brasileiro de promoção de segurança alimentar e nutricional reflete-se,
igualmente, no forte engajamento do país em diversos foros internacionais sobre o tema. Em
2013, o país sediou o Global Child Nutrition Forum, um evento mundialmente reconhecido,
voltado para a discussão de iniciativas para a promoção da nutrição infantil, que tem
recentemente debatido os programas brasileiros nessa área. Igualmente, o Brasil sediou em 2016
o evento Nutrition for Growth, que reuniu governos e sociedade civil de vários países para firmar
compromissos voltados para nutrição no mundo.
As políticas sociais brasileiras têm influenciado, portanto, o debate internacional na área
de segurança alimentar e nutricional, assim como têm incentivado maior cooperação
internacional entre países. A difusão do Programa Nacional de Alimentação Escolar (PNAE) do
Brasil como um programa importante para a redução da desnutrição infantil, além da criação de
um mercado institucional para os agricultores familiares, tem despertado interesse de vários
governos, impulsionando tanto as políticas nacionais quanto a cooperação entre países na área.
Juntamente com a ABC/MRE, o Centro de Excelência contra a Fome tem apoiado, desde
sua criação, a vinda de representantes de países em desenvolvimento ao Brasil para visitas de
estudo e intercâmbio sobre o PNAE e outras políticas de proteção social desenvolvidas pelo
Governo brasileiro. À exceção de Haiti, Bangladesh e Laos, os países priorizados (23 no total) ao
abrigo do Programa de Execução Brasil/PMA para a promoção da Cooperação Sul-Sul de Apoio ao
Desenvolvimento de Programas Sustentáveis de Alimentação Escolar situam-se no continente
africano. Após intercâmbio inicial promovido por meio de visitas de estudo ao Brasil de delegações
desses países prioritários, segue-se assistência técnica, por meio do envio de consultores para
auxiliar na elaboração ou melhoria de políticas, programas ou arranjos de implementação das
iniciativas governamentais, conforme as prioridades e demandas de cada país.
Translation - French Programme de Partenariat Brésil/PAM pour la Promotion de la Coopération Sud-Sud
Alternatives pour l’écoulement des sous-produits du coton et de ses cultures associées en Afrique
Brasília, juin 2017.
Identification du Projet
Titre du projet : Alternatives pour l’écoulement des sous-produits du coton et de ses cultures associées en Afrique
Pays : 4 pays producteurs de coton en Afrique
Durée : du 1er octobre 2017 au 30 septembre 2021 (48 mois)
Bailleur de Ressources : Le Gouvernement Brésilien
Coût estimé :
Gouvernement brésilien
Contrepartie de l’Institut Brésilien du Coton (IBA)
Projet - total
Institution Coordinatrice
Gouvernement brésilien, à travers l’Agence Brésilienne de Coopération du Ministère de Relations Extérieures (ABC/MRE).
Institution en charge de la mise en œuvre
Centre d’Excellence contre la Faim du Programme Alimentaire Mondial (PAM)
João Almino
Directeur de l’Agence Brésilienne de Coopération (ABC/MRE)
Brasília, le _____ ________________ 2017.
Haroldo Rodrigues da Cunha
Directeur général de l’Institut Brésilien du Coton
Brasília, le _____ ________________ 2017.
Daniel Silva Balaban
Directeur Centre d’Excellence contre la Faim du Programme Alimentaire Mondial
Brasília, le _____ ________________ 2017.
Résumé analytique :
Le présent projet a pour objectif, à travers la coopération Sud – Sud, d’appuyer les petits producteurs de coton et les institutions publiques dans l’écoulement de la production des sous-produits du coton (huile, tourteau, etc.) et des produits provenant de la production associée au coton (maïs, sorgho, haricot, etc.), afin de contribuer à l’augmentation de revenus des petits producteurs ainsi qu’à leur sécurité alimentaire et nutritionnelle. Les actions de coopération avec les pays africains seront définies à partir de trois grands axes stratégiques. Le projet agira de façon complémentaire à d’autres initiatives de coopération Sud-Sud conduites par le gouvernement brésilien dans le secteur de la culture cotonnière en Afrique, par exemple, les projets Cotton-4 + Togo, Cotton Victoria et Cotton Shire Zambèze. Le projet interviendra sur trois grands axes, spécifiquement : 1) formation et appui aux petits producteurs de coton pour la production et la commercialisation des sous-produits du coton et pour la commercialisation des cultures associées au coton auprès des marchés publics et privés ; 2) sensibilisation et assistance technique aux organismes publics des pays partenaires, en charge de l’agriculture et des achats institutionnels, pour augmenter l’utilisation des sous-produits du coton et des cultures associées dans des programmes gouvernementaux ; 3) promotion des échanges au niveau régional sur les thèmes pertinents dans le cadre du projet.
ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS
ABC/MRE
Agence brésilienne de coopération du Ministère des Relations Extérieures
AIEA
Agence internationale de l’énergie atomique
CONAB
Compagnie nationale d’approvisionnement
DFID
Département pour le développement international
EMBRAPA
Entreprise brésilienne de recherche agricole
EMATER
Service d’assistance technique et de vulgarisation rurale et agricole
FAO
Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FNDE
Fonds national de développement de l’éducation
IBA
Institut brésilien du coton
MAPA
Ministère de l’agriculture, de l’élevage et des approvisionnements
MDS
Ministère du développement social
MOU
Mémorandum d’entente
MRE
Ministère des Relations Extérieures
ONU
Organisation des Nations Unies
PAA
Programme d’acquisition d’aliments
PAA-Africa
Purchase from Africans for Africa
PDDE
Programme de transfert monétaire en nature pour l’école
PAM
Programme Alimentaire Mondial
PNAE
Programme national d’alimentation scolaire
P4P
Purchase for Progress
PRONAF
Programme national de renforcement de l’agriculture familiale
SEAD
Secrétariat spécial pour les petits agriculteurs et le développement agraire du Cabinet de la Présidence
UFOB
Université Fédérale de l’Ouest de Bahia
UA
Union Africaine
Table des matières
1. INTRODUCTION 7
1.1 Cadre juridique 7
1.2 Contexte 8
1.2.1 Coopération Sud-Sud 8
1.2.2 Production de coton en Afrique 13
1.2.3 Visée de la coopération 16
1.3 Dimension spécifique 24
1.4 Bénéficiaires 26
2. COOPÉRATION TECHNIQUE À PARTAGER 26
2.1 Expérience brésilienne 26
2.1.1 Achats institutionnels au service de l’agriculture familiale 27
2.1.2 Assistance technique, extension rurale et universitaire 29
2.1.3 Le Programme National d’Alimentation Scolaire 30
2.2 La contribution du Programme mondial d’aliments 31
3. STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE 34
3.1 Résultats attendus 34
3.2 Identification des pays producteurs de coton désireux de se joindre à l’initiative 35
3.3 Élaboration des projets-pays 36
3.4 Mise en œuvre des projets-pays et des activités de coopération Sud-Sud pour une ou plusieurs zones prédéfinies 37
3.5 La systématisation des expériences développées dans le projet 39
4. LA MATRICE LOGIQUE DU PROJET 40
5. HYPOTHÈSES ET ÉVALUATION DES RISQUES 45
6. LA GESTION DU PROJET 46
6.1 La gestion 46
6.2 Comité de Gestion du Projet 46
6.3 Les rôles et les responsabilités des parties 46
6.4 Les accords de financement et l’échéancier de décaissement 49
7. CONTRÔLE ET ÉVALUATION 50
8. PÉRENNITÉ DU PROJET 51
9. ÉCHÉANCIER 52
1.INTRODUCTION
1.1 Cadre juridique
1.L’Accord-cadre d’assistance technique avec l’Organisation des Nations Unies, ses agences spécialisées et l’Agence internationale d’énergie atomique (Rio de Janeiro, le 29 décembre 1964) ;
2.L’Accord-cadre entre la République fédérative du Brésil et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) sur l’assistance alimentaire (Brasilia, février 1987) et les modifications apportées à cet accord à travers la correspondance entre les Parties (Brasilia, le 9 janvier 2008 et le 6 février 2008);
3.L’Accord d’Assistance technique entre la République fédérative du Brésil et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, en conformité avec l’Accord-cadre entre la République fédérative du Brésil et les Nations Unies, ses Organismes spécialisés et l’AIEA, pour promouvoir les programmes d’alimentation scolaire (Rome, le 15 septembre 2010) ;
4.Le Document du Programme d’exécution ou Programme d’Exécution pour la promotion de la coopération Sud-Sud d’appui au Développement Durable d’Alimentation Scolaire signé entre le Gouvernement brésilien et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) (le 29 octobre 2010) ;
5.Le Protocole d’intention signé entre l’Institut brésilien du Coton (IBA) et le Ministère des Relations Extérieures (MRE) ;
6.Le Mémorandum d’entente concernant le Contentieux du Coton (WT/DS267), ratifié par le Ministère des Relations Extérieures (MRE), par le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et des approvisionnements (MAPA) et par le Gouvernement des États-Unis d’Amérique (Washington, le 1er octobre 2014), succédant au Mémorandum d’entente entre le Gouvernement des États-Unis d’Amérique et le Gouvernement de la république fédérative du Brésil sur un Fonds d’Assistance Technique et de Renforcement de Compétences lié au Contentieux du Coton (WT/DS267) de l’Organisation Internationale du Commerce, ratifié par le Ministère des Relations Extérieures et l’Institut Brésilien du Coton (Brasilia, le 20 avril 2010) et l’Accord-cadre pour la solution mutuellement consentie pour le Contentieux du coton (WT/DS267) à l’Organisation Internationale du Commerce, ratifié le 25 juin 2010, section IV, article 2. Pour la mise en œuvre de ce projet, seront pris en compte les alinéas suivants :
“Les activités d’assistance technique et de qualification comprendront :
c. Des achats et l’utilisation de biens de capital ;
d. De la promotion pour l’utilisation du coton
(...)
g.De la formation et de l’éducation des travailleurs et employeurs ;
h.Des services d’information sur le marché
(...)
i.Des services d’extension en rapport aux alinéas a à k ci-dessus.”
1.2 Contexte
1.2.1 Coopération Sud-Sud
La coopération technique entre les pays en développement, ou coopération Sud-Sud, constitue un instrument de politique extérieure et un dispositif auxiliaire de promotion du développement socio économique des pays coopérants. En réalité, cette coopération promeut la croissance des relations politiques, économiques et commerciales entre les pays et donne l’opportunité de partager des connaissances et des techniques, en dehors du cadre commercial. Concernant le Brésil, elle représente l’effort brésilien pour affiner et partager des politiques dans une perspective horizontale, d’apprentissages réciproques et surtout de compréhension de la réalité sociale et du respect de la souveraineté des pays partenaires.
Les avancées économiques et sociales obtenues par le Brésil, associées à un rôle accru de sa politique extérieure, ont entrainé la visibilité croissante du pays sur la scène internationale depuis le début du nouveau millénaire. Dans le cadre de la coopération internationale, les politiques sociales brésiliennes ont suscité l’intérêt d’autres pays en développement, qui pour leur part ont demandé davantage l’aide de la coopération brésilienne pour l’élaboration de programmes similaires de combat de la famine et de la pauvreté, entre autres thèmes. À partir d’une perspective de coopération pour le développement Sud-Sud, Bilatérale et Trilatérale, réglée par l’horizontalité des relations entre pays, le Brésil a pris des engagements plus conséquents avec des pays latino-américains et africains, dans des secteurs comme la protection et l’insertion sociale, l’éducation, la santé et l’agriculture. Selon les rapports officiels de la coopération brésilienne pour le développement international[1], entre 2005 et 2010, les dépenses du Gouvernement fédéral dans ce domaine sont passées de 384,2 millions à 1,6 milliard de réais par an.
Afin d’intensifier la coopération technique Sud-Sud avec des pays en développement, le Gouvernement brésilien, à travers l’Agence brésilienne de coopération du Ministère des Relations Extérieures (ABC/MRE), a établi des partenariats avec des organisations des Nations Unies (ONU). Le partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a débuté en 2007, avec l’objectif d’appuyer le développement de compétences dans le cadre des programmes d’alimentation scolaire durable dans les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine – Caraïbes en développement. La création du partenariat a permis d’augmenter les moyens pour que ces pays puissent, à partir des échanges d’expérience avec le Brésil et l’expertise du PAM, développer, perfectionner et/ou consolider les programmes nationaux de protection sociale, en mettant l’accent sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Ensuite, en 2011, le Gouvernement brésilien et le PAM ont conclu un partenariat pour la création du Centre d’Excellence contre la Faim, un espace global de promotion de la coopération Sud-Sud afin d’encourager les meilleures pratiques brésiliennes d’alimentation scolaire. Basé à Brasília, le Centre d’Excellence met à disposition des gouvernements en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, une assistance aux secteurs d’alimentation scolaire, de la nutrition et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. En appuyant la création et la mise en œuvre d’une nouvelle génération de programmes d’alimentation scolaire durable et en promouvant les compétences nationales pour le développement de programmes qui répondent aux besoins nutritionnels des populations cible. Il cherche à servir de plateforme globale de connaissances sur l’alimentation et la nutrition, tout en contribuant à la diffusion des bonnes pratiques et des leçons apprises dans ces secteurs, de sorte à renforcer les compétences nationales dans le domaine des solutions durables.
Le Centre d’Excellence contre la Faim constitue un forum exclusif pour la promotion de la coopération Sud-Sud, en intégrant l’expérience étendue du PAM dans le combat contre la faim aux politiques sociales brésiliennes. Celles-ci ont présenté d’importants résultats pour la réduction de la misère et de la famine dans un court espace de temps.
L’exemple brésilien de promotion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle se reflète en outre par la forte participation du pays à plusieurs forums internationaux sur ce thème. En 2013, le pays a accueilli le Global Child Nutrition Forum, une manifestation reconnue mondialement, tournée vers le débat sur les initiatives de promotion de la nutrition infantile. Elle s’est récemment penchée sur les programmes brésiliens du secteur. En 2016 le Brésil a aussi organisé l’évènement Nutrition for Growth, ayant réuni des gouvernements et des acteurs de la société civile, afin de conclure des engagements tournés vers la nutrition dans le monde.
Les politiques sociales brésiliennes ont donc influencé le débat international dans le secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, tout comme elles interviennent pour une plus grande coopération entre les pays. La diffusion du Programme National d’Alimentation Scolaire (PNAE) du Brésil, en tant que programme majeur pour la réduction de la malnutrition infantile, en plus de la création d’un marché institutionnel pour les petits agriculteurs, a éveillé l’intérêt de plusieurs gouvernements, stimulant tant les politiques nationales que la coopération entre les pays pour ce secteur.
Conjointement avec l’ABC/MRE, le Centre d’Excellence contre la Faim a appuyé depuis sa création, la venue au Brésil de représentants des pays en développement pour des visites d’étude et d’échanges sur le PNAE et d’autres politiques de protection sociale développées par le Gouvernement brésilien. À l’exception d’Haïti, du Bangladesh et du Laos, les pays déclarés prioritaires (23 au total) dans le cadre du Programme d’exécution Brésil (Programa de Execução Brasil) / PAM pour la promotion de la coopération Sud-Sud d’Appui au Développement de Programmes Durables d’Alimentation Scolaire (Apoio ao Desenvolvimento de Programas Sustentáveis de Alimentação Escolar), se situent sur le continent africain. À la suite des échanges initiaux menés au travers des visites d’étude des délégations de ces pays au Brésil, se déroule l’assistance technique, via la mise à disposition de consultants pour accompagner l’élaboration ou le perfectionnement de politiques, de programmes ou d’organisations d’initiatives gouvernementales, selon les priorités et demandes de chaque pays.
Grâce à l’appui donné à travers la coopération Sud-Sud, divers pays ont avancé pour l’adoption ou le développement de leurs programmes nationaux d’alimentation scolaire, et d’autres mesures de protection sociale qui encouragent le combat contre la famine et le développement social des pays. L’engagement des pays africains sur ce thème s’est traduit par la Déclaration de Johannesburg pour l’Alimentation Scolaire, établie en 2014, réitérant la nécessité de pourvoir à une augmentation progressive des enveloppes budgétaires nationales pour l’alimentation scolaire des pays. Un autre exemple a été la création du Réseau Africain d’Alimentation Scolaire en 2015, composé de 21 pays, ayant pour but le partage d’expériences dans le développement de programmes nationaux d’alimentation scolaire.
Cette avancée dans l’adoption et le développement de programmes nationaux d’alimentation scolaire, peut, de plus, être démontrée par la recommandation de l’Union Africaine (UA) qui, lors de la réunion tenue en janvier 2016, a conseillé aux pays du continent africain de définir les programmes d’alimentation scolaire comme une priorité pour stimuler l’achat de la production locale, en particulier issue de l’agriculture familiale (home-grown school feeding). Cela permet de promouvoir l’écoulement de la production locale en même temps que l’on garantit du revenu aux producteurs à travers la création d’un marché institutionnel sur lequel leurs produits pourront être commercialisés. L’Union Africaine :
[L’Union Africaine] “Reconnait l’immense valeur des programmes d’alimentation scolaire avec des achats locaux afin d’améliorer l’assiduité et la performance des enfants dans les écoles, et pour donner une impulsion à la génération de revenus et d’entrepreneuriat dans les communautés locales.”
(UNION AFRICAINE, déclaration du 26ème Sommet de Chefs d’État, 2016.)
Les technologies brésiliennes dans l’agriculture ont également fait l’objet de coopération entre le Gouvernement brésilien et les pays africains, ce sous la Direction de l’Entreprise Brésilienne de Recherche Agricole, EMBRAPA. Le Programme d’appui au développement du secteur cotonnier des Pays du Cotton-4 (le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad et le Mali et plus récemment, le Togo) promeut le partage des expériences réussies du Brésil dans la cotonculture des pays africains à travers des tests fondés sur les techniques brésiliennes de cette culture, toujours développés par l’EMBRAPA. Des technologies telles que le système de plantation directe, de nutrition des plantes et de gestion phytotechnique du coton et des cultures associées ont aussi été étudiées dans les pays africains, et sont en train d’être adoptées par des producteurs locaux.
Au Kenya, au Burundi, le Gouvernement brésilien est en train de développer “Cotton Victoria”, en partenariat avec l’Université Fédérale de Lavras. Le projet est destiné à élargir les capacités institutionnelles et la formation des personnels nationaux pour l’utilisation et la diffusion de technologies de production de coton dans les petites propriétés, et des acteurs de la filière des semences (chercheurs, techniciens ruraux et principaux producteurs agricoles). Une autre initiative de la coopération brésilienne dans ce secteur, est le projet Cotton Shire Zambèze, dont l’objectif est d’élargir la compétence institutionnelle et celle des personnels au Malawi et au Mozambique, en matière d’utilisation et de diffusion de technologies de production cotonnière dans des petites propriétés.
Le Brésil développe, en partenariat avec l’OIT, des projets dans le secteur du coton, avec des pays en développement d’Amérique Latine et d’Afrique ayant pour objectifs de contribuer à la promotion du travail décent au sein de la filière productrice du coton. Ceci a lieu en systématisant, en partageant et en adaptant les expériences brésiliennes de suppression du travail des enfants et du travail forcé, l’insertion dans la production et la promotion de l’emploi des jeunes dans le secteur de la production cotonnière.
À présent, le Brésil donne une nouvelle impulsion à la coopération Sud-Sud dans le secteur de la cotonculture, résultat du Contentieux du coton à l’OMC et des accords scellés avec le Gouvernement des États Unis d’Amérique, précédemment mentionnés (section Cadre légal). Conformément aux objectifs fixés par le Mémorandum d’entente en rapport avec le Contentieux du Coton (WT/DS267), et afin d’intensifier la coopération Sud-Sud, le Brésil recherche, à travers l’ABC/MRE, des partenaires tels que le Centre d’Excellence contre la Faim, pour réussir les défis auxquels les pays africains sont confrontés en rapport avec le renforcement de la filière du coton. Par les échanges d’expérience et le partage de bonnes pratiques, le Brésil cherche à appuyer les pays africains dans le développement de solutions aux défis spécifiques du contexte particulier de la production de coton sur le continent, et détaillés ci-après.
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[1] SEA/PR; IPEA; MRE; ABC. Cooperação brasileira para o desenvolvimento internacional. Brasília: IPEA, 2013, 126 f. http://www.ipea.gov.br/agencia/images/stories/PDFs/livros/livros/livro_cooperacao_brasileira_ed02a.pdf. Consulté le 23 mar 2016.
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