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French to Spanish: Artículo in extenso escrito por D.W.Winnicott en el “Liberal Magazine”en 1945 (Londres). Su título: <<El pensamiento y el inconsciente>>
Source text - French Le Parti libéral s’associe dans mon esprit avec la réflexion intellectuelle et l’effort pour résoudre les choses par la pensée ; c’est d’ailleurs certainement pour cette raison qu’il fait souvent appel à ceux dont le travail exige une familiarité avec la science pure. Les scientifiques ont, par nature, envie de faire passer dans la politique quelque chose de leur discipline. Cependant, dans les affaires humaines, la pensée n’est que piège et illusion si l’inconscient n’est pas pris en compte. J’emploie le mot dans ses deux sens, « inconscient » signifiant, d’une part, profond et difficile d’accès, et d’autre part, refoulé ou activement rendu inaccessible parce que l’accepter comme faisant partie de soi serait trop douloureux.
Des tas de gens sont gouvernés, à certains moments critiques, par leurs sentiments inconscients. Est-ce un bien ou un mal ? En tout cas, c’est un fait, qui doit être pris en considération par les politiciens rationalistes si l’on veut éviter des chocs désagréables. On court certains risques à lâcher la bride aux gens qui pensent et planifient nos vies sans avoir une compréhension réelle des sentiments inconscients.
Les hommes politiques, comme les artistes, sont habitués à creuser intuitivement dans les profondeurs, découvrant et révélant le merveilleux et l’horrible de la nature humaine. Mais la méthode intuitive a ses inconvénients, le principal étant que les gens intuitifs risquent d’être parfaitement incapables de parler de ces choses qu’ils « savent » si facilement. Je crois qu’il vaut mieux écouter les gens qui pensent parler des choses auxquelles ils pensent plutôt que d’écouter les intuitifs parler de ce qu’ils savent. Mais quand il s’agit de la planification de nos vies, Dieu nous garde des penseurs. Premièrement parce qu’ils croient rarement à l’existence de l’inconscient ; et deuxièmement, même s’ils y croyaient, la compréhension de la nature humaine n’est pas encore suffisante pour qu’on laisse la réflexion remplacer entièrement les sentiments. Le problème est que les penseurs font toujours des plans qui ont l’air formidables. Toute fissure qui apparaît est colmatée par un peu plus de réflexion, plus brillante encore et, en fin de compte, le chef d’œuvre de construction rationnelle s’effondre à cause d’un petit détail comme l’AVIDITÉ dont on n’avait pas tenu compte. Au total, on a une nouvelle victoire de l’irrationnel avec, pour conséquence, une méfiance plus grande encore vis-à-vis de la logique.
À mon sens, l’économie telle qu’elle s’est développée et nous a été exposée ces vingt dernières années en Angleterre est l’exemple même de ces choses attristantes. Pour ce qui est de penser clairement dans ce domaine de l’économie, d’une telle complexité, les économistes sont imbattables. Et penser était nécessaire. Mais pour quelqu’un qui, par son travail, se trouve constamment en contact avec l’inconscient, l’économie apparaît comme une science de l’Avidité dont toute mention d’avidité serait bannie. J’écris Avidité avec une majuscule parce que je parle d’autre chose que de la simple gourmandise dont vous punissez les enfants avec des claques ; je parle de l’Avidité, de la pulsion d’amour primitive, la chose que nous craignons tous d’avouer, mais qui est fondamentale dans notre nature et dont nous ne pouvons nous passer sans renoncer à la santé physique et mentale. Une économie saine devrait, selon moi, reconnaître l’existence et la valeur (comme le danger) de l’Avidité collective et personnelle et tenter de l’exploiter. Dans une économie malsaine, au contraire, l’Avidité ne se manifeste que chez certains individus ou bande d’individus malades ; on dit alors que ces individus doivent être exterminés ou enfermés et l’on bâtit tout sur ce principe. Le principe étant faux, une bonne partie de l’économie intelligente n’est qu’intelligente ; autrement dit, c’est très amusant à lire mais dangereux de s’en servir pour planifier.
L’inconscient peut être bien embêtant pour les gens qui pensent, mais l’amour l’est aussi, pour les évêques.
Translation - Spanish Cuando pienso en el partido Liberal, este se asocia en mi mente con la reflexión intelectual y su esmero por resolver las cosas con el pensamiento. Seguramente por este motivo será por lo que a menudo apela a colaboradores familiarizados con la ciencia pura. Los científicos tienden naturalmente a querer integrar en la política algo de su disciplina. Sin embargo en los asuntos humanos, el pensamiento no es más que trampa e ilusión si no tomamos en cuenta al inconsciente. Empleo este término en sus dos sentidos, significa por un lado profundo y de difícil acceso y por otro lado, reprimido o convertido activamente en inaccesible porque aceptarlo sería demasiado doloroso.
Los sentimientos inconscientes rigen, “gobiernan” a montones de gente en determinados momentos críticos de sus vidas. ¿Será para bien o para mal? En todo caso, es un hecho, que debería ser considerado por los políticos racionalistas si se quieren evitar choques desadagradables. Se corren ciertos riesgos dando rienda suelta a las gentes que piensan y planifican nuestras vidas sin tener una real comprensión de los sentimientos inconscientes.
Los políticos, al igual que los artistas, acostumbran a explorar intuitivamente en las profundidades , descubriendo y revelando las maravillas y lo horrores de la naturaleza humana. Pero el método intuitivo tiene sus inconvenientes: el principal es que la gente intuitiva puede llegar a ser perfectamente incapaz de hablar de esas cosas que “sabe”. En mi opinión, más vale escuchar a los que piensan hablar de las cosas que piensan, antes que escuchar a los intuitivos hablar de lo que saben. Pero cuando se trata de planificar nuestras vidas, diós nos guarde de los pensadores. Primero porque rara vez creen en el inconsciente; y segundo porque aunque creyeran en ello, la comprensión de la naturaleza humana no se ha desarrollado lo suficiente como para dejar a la reflexión (racionalización) remplazar totalmente a los sentimientos. El problema es que los pensadores hacen siempre planes que parecen formidables. Cualquier fisura que aparezca será colmatada por un poco más de reflexión aún más brillante, y al final, la obra maestra de construcción racional se derrumba por culpa de un pequeño detalle , la AVIDEZ#, al que no se había tenido en cuenta. En total, tenemos una nueva victoria de lo irracional y como consecuencia una desconfianza mayor aún con respecto a la lógica. Desde mi punto de vista, la economía tal como se desarrolló y nos fue presentada durante estos últimos 20 años en Inglaterra es el ejemplo mismo de estos tristes hechos. Para pensar claramente en el campo de la economía, que es tan complejo, los economistas son imbatibles, y pensar era necesario. Pero para alguien que en su trabajo se encuentra constantemente en contacto con el inconsciente, la economía aparacece como una ciencia de la Avidez en la cual toda mención a la avidez es desterrada. Escribo Avidez con mayúscula porque hablo de otra cosa que no es la sencilla glotonería por la que se castiga a los niños con una reprimenda;hablo de la Avidez, de la pulsión de amor primitiva, eso que todos tememos confesar, pero que es fundamental en nuestra naturaleza y a la que no podemos obviar sin renunciar a la salud físiica y mental. Una economía sana debería, según me parece,reconocer la existencia y el valor (así como el peligro) de la Avidez colectiva y personal y tratar de explotarla. Por el contrario, en una economía “enfermiza”, la Avidez solo se manifiesta en algunos individuos o grupos enfermos; En estos casos se decreta que éstos deben ser exterminados o encarcelados y todo se basa sobre este principio. Pero como el principio es falso, buena parte de la economía inteligente no es más que inteligente. Es decir que será muy divertida para la lectura pero muy peligrosa para aplicarla a la planificación.
El inconsciente puede resultar bien molesto para la gente que piensa, pero también lo es el amor para los obispos.
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I grew up in a multicultural environment where both French and Spanish were spoken all the time. I am bilingual in both.I'm speaker, reader, and writer in both languages for 30 years as I can remember.
I have a degree in Tourism Business and 7 years experience in bilingüal working in that field, translating and interpreting. I'm also specialised in cultural production translating for 5 years in fields like music , dance , contemporary arts, creativity.
As artist and researcher in body movement language, enlarge my interest to psychologie, literarture, ethics and in general social sciences.
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