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English to French: MACBETH (Shakespeare) Théâtre du Nouveau-Monde, 2000-2001 General field: Art/Literary
Source text - English Act fifth, Scene fifth
MACBETH: [...] Tomorrow, and tomorrow, and tomorrow,
Creeps in this petty pace from day to day,
To the last syllable of recorder time;
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle!
Life's but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage,
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.
Translation - French Acte V, scène 5
MACBETH: [...] Demain, puis demain, puis demain... chaque jour s'approche à petits pas de l'ultime syllabe au livre du Destin. Tous nos hiers ont éclairé pour des déments la voie qui mène à la morte poussière. Éteins-toi, éteins-toi, brève flamme! La vie n'est qu'une ombre mouvante, un pauvre acteur qui parade et s'agite un moment sur les planches, et qui, après, se tait. C'est une fable racontée par un idiot, toute de bruit et de fureur, et qui ne veut rien dire.
English to French: L'ŒUVRE DU GALLOIS par Robert Walshe Boréal/Calmann-Lévy 1993 General field: Art/Literary
Source text - English One evening just as I was putting on my coat she came down and invited me out for a drink. We walked up Ascent Street to The Brass Monkey and ensconced ourselves at a corner table away from the crowd. She threw open her fur coat, and heaved a thigh in my direction.1
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1. Literally true, but I am obliged to credit Tom Magguinness. 'Why is it', he said to me one day, 'that women in novels always heave sighs? Why can't they occasionally heave thighs?'
Translation - French Un soir, au moment où j'enfilais mon pardessus, elle vint me voir pour m'inviter à boire un verre. Nous remontâmes Ascent Street jusqu'au Singe de Bronze où nous nous blottîmes à une table du fond, loin de la foule. Elle écarta les pans de son manteau de fourrure et fit mine de me cuissiner.1
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1. Littéralement. Mais l'honneur de l'invention revient à Tom Magguinness. «Un homme, me dit-il un jour, est d'autant plus cuit qu'il fut bien cuissiné.»
English to French: AFTER/APRÈS NOTMAN Montreal Views a Century Apart Regards sur Montréal un siècle plus tard Andrzej Maciejewski Musée McCordMuseum/Firefly Books 2003 General field: Art/Literary Detailed field: Photography/Imaging (& Graphic Arts)
Source text - English «Rephotography Reprised»
by Martha Langford, p. 46
Social photographic historians are always interested in things outside the frame. Why did the photographer include this house and not the one beside? Or why this streetscape and not the row two streets over? Spatial rumination knows no bounds. But here we have another zone of speculation: time. Two arbitrary moments (Notman's and Maciejewski's) stretch toward each other in a fair imitation of duration; we have all the time in between. If momentous changes can be seen to have occurred between Notman's and Maciejewski's exposures, our memories of these urban streets also elbow in. We compare «now» with «then,» and we also supplement the photographs with mental images of what was and may never have been recorded, and what is now, and what, in light of later developments, could be or should be. This is very active and infiltrative looking. However monolithic the archive, its codes have been cracked by an envoy from our times who puts on the shoes of a 19th century photographer-become-social-historian and shows us where he stood.
Translation - French «La re-photographie, prise deux»
par Martha Langford, p. 47
Les historiens de la photographie sociale s'intéressent toujours aux éléments extérieurs au cadre. Pourquoi le photographe a-t-il inclus cette maison-ci plutôt que celle-là? Pourquoi cette rue, plutôt que la rue voisine? Ces cogitations spatiales n'ont pas de fin, mais il s'y ajoute ici un autre objet de spéculation: le temps. Deux instants arbitraires (celui de Notman et celui de Maciejewski) vont à la rencontre l'un de l'autre dans une imitation réaliste de la durée puisqu'ils nous rendent perceptible le temps compris entre ces deux extrêmes. Certes, des transformations considérables distinguent le cliché de Notman de celui de Maciejewski, mais nos souvenirs du paysage urbain entrent aussi en jeu. Nous comparons «alors» à «maintenant» et nous enrichissons ces images mentales de ce qui existait dans le passé sans pour autant avoir été consigné, et de ce qui existe ou devrait exister compte tenu du progrès. Ce regard est extrêmement actif et pénétrant. Quel que soit le caractère monolithique des archives, un émissaire de notre époque en a déchiffré le code. Il a endossé les habits dix-neuvième d'un photographe devenu historien de la société et nous a communiqué son point de vue.
English to French: SILENT PARTNERS Taxpayers and the bankrolling of Bombardier Peter Hadekel, KeyPorter Books 2004 General field: Art/Literary
Source text - English Chapter Nine: «Railroad Blues», p.125-126
The LRC stood for Light, Rapid and Comfortable but it could just as easily have meant Late, Rockety and Costly. The technology was supposed to revolutionize rail travel, allowing a train to tilt as it took a curve. The idea was to reduce the centrifugal force felt by the passenger and increase running speeds on conventional rail beds. The technology had been developed by MLW-Worthington, the Montreal locomotive company purchased by Laurent Beaudoin in the mid-1970s. Partly financed by federal research funding, the LRC was supposed to unlock a new market for rail equipment in both North America and Europe, and complement the mass transit business Bombardier had won in places like New York City. But, like everything else at troubled MLW, it would prove to be a lemon.
Translation - French Chapitre 9: «Les blues du chemin de fer», p.140-141
Cet acronyme, LRC — pour léger-rapide-confortable — aurait aussi bien pu désigner un train Lent, Ruineux et Caduc. Sa technologie devait révolutionner le transport par rail en permettant au train de s'incliner par rapport à la verticale dans les virages. L'idée consistait à réduire la force centrifuge ressentie par les passagers tout en augmentant la vitesse de déplacement du train sans rien changer à l'assiette des rails. Cette technologie avait été mise au point par MLW-Worthington, le constructeur montréalais de locomotives dont Laurent Beaudoin avait fait l'acquisition au milieu des années 1970. En partie financé par le soutien fédéral à la recherche, le train LRC devait ouvrir de nouveaux marchés à l'industrie du matériel ferroviaire tant en Amérique du Nord qu'en Europe et servir de complément aux projets de transport-passagers que Bombardier avait réalisés, notamment à New York. Mais comme tout ce que faisait MLW, ce train était un véritable gâchis.
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Experience
Years of experience: 54. Registered at ProZ.com: Mar 2009. Became a member: Jul 2009.
(A French language detailed background summary follows)
I have been a professional literary translator for almost 50 years — since 1968 (English-French; Italian-French; Spanish-French). My preferred fields of interest are novels, short-stories, novellas and theatrical plays, but I also translate song lyrics, documentary film narrations, books and magazine articles on history, psychology, mythology, travel, cooking and nutrition, astrology, personal development, sexuality, and a variety of other topics. I try to avoid translating poetry, which is best left to practicing poets/translators, but I have done so on many occasions. I also do voice-over adaptations/translations for major post-production companies in Montréal.
My work was awarded four major translation prizes (including two Governor General of Canada awards). I am also an award-winning published writer (some poetry, short stories, a novel), currently writing a biography.
I am a member of ATTLC (Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada). I am also a member of UNEQ (Union des écrivains québécois) and SARTeC (Société des Auteurs de Radio, Télévision et Cinéma), among others.
I am also an experienced publisher, having been production manager and chief editor of a major publishing company in Montreal for almost ten years (1975-1984) and managing a small desktop publishing company since 2003. I have also been a government certified copy-editor of textbooks (Gouvernement du Québec — Office de la langue française) since 1981.
My work is that of a perfectionist and creative writer/translator/adaptor who doesn't fear challenges (see samples). I am very respectful of deadlines.
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Marie-José Thériault, écrivain (poésie, contes et nouvelles, roman, biographie), chroniqueuse littéraire (presse écrite et parlée), éditrice et traductrice littéraire (angl./ital.-français), est née à Montréal. Séjours prolongés en Europe (Italie 1953-1954; France et Italie 1956-1957; ex-Yougoslavie et Italie 1961-1962; Espagne et Italie 1967-1968). Trilingue depuis 1953 (français, anglais, italien), en 1961 et 1962, à Florence, elle étudie aussi le russe et l'espagnol, et le farsi dans les années 1990 à Montréal.
Marie-José Thériault écrit aussi depuis qu’elle est toute petite et elle publie son premier livre en 1972. En 1975, elle ajoute encore une autre corde à son arc, puisqu’elle entre aux Éditions Hurtubise HMH, d’abord comme responsable des éditions et de la production, puis, de 1978 à 1984, comme directrice littéraire et directrice de la production, tout en poursuivant ses activités d’écriture. Elle publie de la poésie, un roman, des recueils de contes, de même que des contes isolés, des nouvelles et des chroniques dans les principaux journaux, collectifs et revues littéraires dont Liberté, XYZ et Vice Versa (elle est aussi membre du comité de rédaction de ces trois revues), Le Devoir, Puro Cuento (Buenos Aires), Écriture (Lausanne), Plein Chant (France), Lettres québécoises, Écrits du Canada français, et ainsi de suite. Elle est chroniqueuse littéraire à la chaîne culturelle de la Société Radio-Canada pendant une dizaine d’années, participant, entre autres, à Littérature au pluriel, émission animée par Wilfrid Lemoine et réalisée par Gilles Archambault. Ainsi, en plus d’écrire, elle est très active dans tous les domaines qui gravitent autour de la littérature.
À compter de 1990, elle s’engage à fond dans le métier de traductrice — qu’elle pratiquait à temps partiel depuis 1968 — en traduisant, sous le pseudonyme de Marie Perron, des ouvrages dans des domaines aussi divers que la psychologie, l’écologie, la mercatique, les actions policières, la sexualité, etc. Sous son nom véritable, elle traduit des écrivains canadiens reconnus : Robert Kroetsch, Marian Engel, Mary Meigs, Constance Beresford-Howe, Robert Walshe, Neil Bissoondath. Elle traduit aussi de l’italien des livres de contes pour enfants ainsi que la pièce Marie Stuart, de Dacia Maraini, et de l’anglais, la tragédie de Macbeth, de Shakespeare, pièces produites par le Théâtre du Nouveau Monde au début des années 2000. Tout récemment, à la demande du Théâtre du Nouveau-Monde et en vue de sa présentation au Piccolo Teatro di Milano (Milan, Italie), elle traduisait du français à l'italien la pièce La déraison d'amour, un collage de textes de Marie de l'Incarnation préparé par Jean-Daniel Lafond et Marie Tifo, production du théâtre du Trident et du Théâtre du Nouveau-Monde 2010. Elle est en outre adaptatrice en surimpression vocale pour différentes maisons de post-production au Québec.
De 1980 à la fin des années 1990, le Conseil des Arts du Canada et le Ministère des affaires culturelles du Québec font souvent appel à ses compétences pour l’évaluation de traductions, comme juré pour la remise de bourses aux écrivains et à la traduction, ainsi que pour le Prix David et les Prix du gouverneur général. Elle a fait aussi partie de divers comités et groupes de travail (CDPP, UNEQ/ANEL, etc.). En 2003, elle fonde les Éditions du dernier havre dans le but de regrouper sous un même label l’ensemble de la propriété intellectuelle littéraire et musicale familiale jusque-là dispersée chez plusieurs éditeurs. Elle entreprend ainsi la publication des œuvres complètes de son père Yves Thériault (1915-1983) et d’études relatives à cette œuvre. En 1997, elle se met à la lourde tâche d'écrire la biographie de l’écrivain prolifique que fut son père, ouvrage dont la publication aux Éditions du Boréal coïncidera avec le centenaire de la naissance de l'écrivain en 2015.
En plus d'avoir été plusieurs fois finaliste de quelques prix littéraires prestigieux, Marie-José Thériault a reçu le Prix Canada-Suisse 1984 pour son livre de proses poétiques Invariance; le Prix du Gouverneur général 1993 pour sa traduction de Wales’ Work (L’Œuvre du Gallois) de Robert Walshe; le Prix du Gouverneur général 1997 pour sa traduction de Digging up the Mountains (Arracher les montagnes) de Neil Bissoondath; le prix Les Mots d’or 1996 décerné à Paris par l’APFA (Actions pour promouvoir le français des affaires) pour sa traduction de Clicking (Clicking) de Faith Popcorn; et le Masque de la Traduction de l'Académie québécoise du théâtre 2002 pour Macbeth, une production du Théâtre du Nouveau Monde.
Membre, entre autres, de l'ATTLC (Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada), de l'UNEQ (Union des écrivains québécois) et de SARTeC (Société des Auteurs de Radio, Télévision et Cinéma), entre autres associations professionnelles. Réviseure agréée par l'Office de la langue française (Gouvernement du Québec) en vue d'assurer la qualité du français dans les maisons de manuels scolaires et dans les maisons de production de matériel didactique à compter de 1981.